Roi de Coupe d'un jeu Mamelouk du 15 siècles
La toute première mention du jeu de cartes à été quand la douane de Florence pris un décret (Provigione) le 23 mars 1376 concernant un jeu de carte appelé Jeu de Naïb
L'Antiquité gréco-romaine a ignoré les cartes. Il semble bien que ce jeu ait été d'abord transmis aux Italiens par une famille d'émigrés arméniens. Le mot vient du latin charta, « feuille de papier, papier », dérivé du grec khartês, « feuille de papyrus ». Le mot ancien naibi, « cartes à jouer », attesté par des documents italiens et espagnols de la fin du xive siècle sous les formes naibbe, nayb (Italie), naibs, naypes, naips (Espagne), est conservé, dans certaines expressions, par l'espagnol moderne : naipe. Ce mot, pourrait provenir de l'hindoustani naïb, « lieutenant », dont le pluriel nawwâb a formé le singulier du mot français « nabab », utilisé par Voltaire au xviiie siècle dans l'expression « nababie ». Comme on ne mentionne pas l'usage de nabab avant 1603, alors que naïb est utilisé dès la fin du xive siècle, on peut supposer qu'il s'agit d'un mot déjà déformé par l'usage transmis par un intermédiaire entre l'Europe et l'Inde.
Naib est un titre d’origine arabe (نائب, nāʾib), qui signifie député ou vice- (par exemple vice-roi). Sous la dynastie égyptienne des Mamelouks (1250–1517), ce titre est porté par le vice-sultan (nāʾib al-sulṭān, نائب السلطان), qui officie comme tuteur et régent durant la minorité d'un sultan.